L’épreuve débute par une course à pied de 1000m afin d’échelonner
les 300 participants (sur un tour) avant de récupérer leur VTT pour faire le 1er
tour de piste. Notre stratégie est d’effectuer le relais (changement de
vététiste) à chaque tour de piste (8km le tour), à l’exception de la nuit (0h à
5h) où chacun enchainait 2 tours de suite, pour laisser plus de temps de repos
(et de ronflement) aux membres de l’équipe.
Nous étions frais physiquement et chauffés par la pression dans
l’équipe, pour battre les records dans les 3 premiers tours. La palme revient à
Greg pour 19min40 à son 3ème tour (par comparaison, le meilleur de toute la
course a fait 18min20… chapeau bas pour notre pile électrique Greg), et le
meilleur temps des 4 autres de l’équipe s’étalent entre 22min23 et 24min55. Les
challenges étaient en place entre Niki et Nico, puis Nicolas et Nhan. Mais
ensuite, quand la nuit tombe, qu’il faut mettre les lampes, qu’on découvre une
autre impression au roulage, nos temps s’allongent jusqu’à 5min de plus,
surtout lorsqu’il fallait enchainer 2 tours de suite, le 2ème tour
fut un peu plus pénible. Lorsque le jour se lève, les températures remontent,
les esprits réveillés, l’équipe a réussi à faire baisser leur temps de
passage.. et relancer le challenge entre nous… mais avec la fatigue, nous
étions déjà loin des records au tour du début des 24h.
Avant que la nuit tombe, notre équipe se positionne à la 25ème
place dans sa catégorie (équipe de 5), sur 60 équipes engagées. Dans la nuit,
nous avions subi qlq déboires lors des passages de relais… eh oui, c’est bien
de laisser un peu de temps pour les dodos, mais le réveil a été très difficile
pour certains qui n’ont pas pu être prêts pour le passage de relais…. Je me
souviens qu’à la fin de mon tour, je ne voyais personne au stand pour prendre
le relais, et j’ai dû aller réveiller mon relais Nico dans sa tente !!!
« Nico, il faut te réveiller pour le passage de relais »,
« oui, il me reste combien de temps ? », « tout de
suite…. ». Le même Nico parti, a cassé sa chaine au ¾ du tour. Il appelle
au secours Niki (son relais suivant) pour venir le rayer (changement de puce) à
l’endroit de l’incident. Par chance, il était proche de notre stand. Mais avec
tous ces déboires, notre équipes a chuté à la 34ème place.
Les 3/4 du circuit sont très fun, avec de longs singles très
tortueux, 2 grosses cotes, quelques butes techniques et abruptes, et un
enchainement de 3 montagnes russes hyper rapides. Le dernier quart est plus
roulant, bordant les maraichers et l’Oise ; une section permettant de
doubler facilement les VTT les moins rapides ou de rattraper son retard sur les
sections techniques. Bizarrement, quelques sections de sable perturbent le
contrôle du VTT, l’adhérence des pneus, et la vitesse de roulage. Et plus le temps
avancent, plus le tracé se creuse, et plus le sable envahit la piste. Le haut
des buttes ensablés devient un calvaire.
Sur notre stand, nous étions placés à cote de nos confrères de
l’ASCFF qui ont réussi à aligner 4 équipes (dont une équipe féminine de 6, et
qui a terminé à la 1ère place dans leur catégorie) et 1 solo sur la
ligne de départ. L’ambiance était conviviale entre nous tous, mais
régulièrement on échangeait nos temps de passage pour se challenger… Le plus
dur moment des 24h, était au petit matin. La température a baissée à 6° et on
attendait son relais assis et blotti dans son duvet de couchage.. Heureusement,
que le réchaud à gaz était là pour nous apporter un café ou thé chaud… notre
seul petit réconfort en attendant le lever du soleil vers 8h.
Dimanche à 14h, nous terminons les 24h, à la 31ème
place sur 60. Chacun a effectué 11 tours, soit 88km. Nico a débuté par une
course à pied de 1000m, et Greg a clôturé les relais sur les 10 dernières
minutes de course. Bravo à toute l’équipe pour ses performances, pour son
entente et atmosphère sur le stand. Et, nous vous lançons le challenge pour
constituer la prochaine équipe pour améliorer ces performances.
Nhan