La Nocturne du
Gardien permet de tester une autre façon de rouler en VTT, la nuit avec les
spots de lumière. La différence avec une randonnée de jour, peut paraitre
faible, mais le comportement sur le VTT et les sensations sont totalement
divergents.
En effet, dans
la nuit, on ne peut pas voir de loin (à moins d’avoir des spots de lumière de
camion !!), et on ne peut rien anticiper. Il faut savoir être souple et
amortir rapidement les variations du terrain. Il n’y a pas de fléchages et de
balises, il faut faire très attention aux petits marquages fluorescents :
combien de fois, je m’étais sorti du tracé et me suis trompé de route. Je n’avais
même pas vu la bifurcation vers le 1er ravito !!! Heureusement,
qu’on ne s’épuise pas autant, ou qu’on boit moins dans la nuit, car louper un
ravito peut être désastreux. Enfin, il y a une sensation étrange de rouler
(parfois) tout seul dans la nuit, sans aucun bruit mécanique autour de soi et d’entendre
les bruits d’animaux et de la nature. Quelles sueurs froides, lorsqu’on longe
la Seine en hauteur avec un dévers juste à côté du tracé, et subitement, tu roules
dans l’eau, et tu te dis là, est-ce que je ne suis pas en train de tomber dans
la Seine, ou est-ce que je n’ai pas fait fausse route !!
Nous étions 4 à
cette rando. Bravo à Nico, qui a fait cette rando de 37km avec son Gravel.
Certes, les pentes sont moins cassantes qu’une rando VTT de jour, mais il y a
des passages très glissants, très gras dans la boue. Et là, on ne rigole plus
en Gravel.
Toutefois, on
retient de bonnes sensations, une autre satisfaction, un vin chaud aux ravitaillements
(mince, j’avais loupé le 1er ravito), et une soupe à l’oseille à l’arrivée
avec une bonne tarte aux pommes.
Une expérience
à découvrir pour un VTTiste…
Nhan