Section VTT

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26 juin 2018

24/06/18 : Triathlon de Deauville


Hello, hier, 7 membres de l USN section athlé, dont 3 aussi adhérents de la section VTT, ont participé au triathlon de Deauville version olympique découverte, soit 750m de natation + course sur le sable, pied 40km de vélo avec 500m de dénivelé avec 2 murs  de plus d'un km avec des passages a 16% et pour finir 10km de course a pied. C'était pour nous trois notre premier tri. Et sur 678 personnes a l'arrivée, Marc fait 26eme au scrach et 2 dans sa catégorie 👏 en 2:21:56 Fabienne fait 562. 15 dans sa catégorie en 3:15:32, et Matthieu fait 214, 51 dans sa catégorie en 2:43:39. On a adoré c'était le premier et il y en aura d'autres, avis aux amateurs de la section VTT.

Matthieu






















Petit compte rendu du week end des débutants à Deauville :-)

Nous partîmes il y a longtemps en discutant autour d’une bière ou deux, peut être même qu’on était encore en 2017, sur le thème : on devrait s’inscrire à un triathlon !

L’alcool étant une mauvaise conseillère, nous nous sommes donc inscrits pour la course la plus renommée de la saison : le triathlon de Deauville. Plusieurs formules étaient disponibles
et celui qui avait le plus bu, Nicolas, s’est inscrit pour le « L » (1,9 km de natation, 80 km de vélo, 21,1 de course à pied) ! Ceux qui avaient encore un peu de discernement ont opté pour le « S » (300 m de natation, 20 km de vélo, 5 km de course à pied) ou le « M trafiqué » (750 m de natation au lieu de 1,5 km, 40 km de vélo, 10 km de course à pied)…

Nous étions finalement 5 le samedi sur le S et 7 le dimanche sur le M750.

Les effets de l’alcool ayant permis le processus d’inscription dissipés, nous sommes tous passés au mode préparation pour le plus grand bonheur de tous les magasins de sport de la région parisienne qui ont enregistrés des ventes record dans les rayons triathlon. Chacun sa tactique, certains achetant directement le haut de gamme, d’autres étant plus raisonnables. Premier constat, en dehors du prix exorbitant de l’inscription (90 € pour le M750), il a fallu acheter ou louer un vélo et/ou des prolongateurs de guidon et/ou une combinaison de natation et/ou une tri fonction (vêtement très moulant, mettant en avant les kilos en trop que tu as la chance de garder toute la course, sous la combinaison de natation puis pour pédaler et courir) et/ou une ceinture porte dossard 3 points et/ou pleins de truc que tu ne pouvais pas soupçonner et dont tu n’as pas toujours compris l’utilité. A noter que les maîtres nageurs des piscines de la région ont aussi fait face à une nouvelle espèce de sportifs inquiets demandant comment nager le crawl sans se noyer en moins de 10 leçons. Vous l’aurez compris, le triathlon est un business inventé par les professionnels du sport pour développer leur chiffre d’affaire. Natixis devrait se pencher sur la question, il y a certainement du PNB à la clé.

Après une préparation irréprochable et une vie d’ascète (Personne qui s'impose, par piété, des exercices de pénitence, des privations, des mortifications ou personne qui mène une vie austère), l’inquiétude a commencé à monter et tous les mails et questions ont convergé vers Stéphane P. le "Picard volant" et déjà expert en triathlon. Il a fait preuve d’une grande patience et de beaucoup de pédagogie pour nous rassurer souvent et nous inquiéter … souvent avec ses réponses.

Une fois le groupe WhatsApp créé, le plus dur était fait, les messages rassurants se succédant au fil des jours : il parait qu’on doit nager dans la mer, il n’y a pas pied, il y a des vagues, l’eau est trouble... Vous êtes au courant, le vélo est en drafting interdit (après des heures de recherches on a compris qu’on n’a pas le droit de suivre le cycliste qui vous précède à moins de 10 m pour ne pas profiter de l’aspiration), le parcours n’est pas totalement plat, je viens de vérifier, c’est pas plat du tout, il y a même une cote avec des passages à 20%, le plus dur c’est de ne pas poser pied à terre, il y a 600 m de D+ sur 40 km... il faut mettre toutes les affaires dans une caisse en plastique pour les changements de discipline, si ça dépasse les commissaires mettent des pénalités, on ne sait pas si un pack de 6 rentre dans la caisse…

Bref, la sérénité était au rendez vous et nous sommes arrivés le jour J, plus affutés et inquiets que jamais. Première surprise, certains manquaient à l’appel alors qu’il s’étaient inscrits. Plusieurs excuses vaseuses ont circulé, une des meilleure étant : j’ai fait le tournoi de rugby de Natixis, je suis fêlé (des côtes), ma femme m’a préparé un programme, bref  je ch** dans mon f*** et je ne viens pas.

Nous sommes entrés dans le week end avec de nombreux messages et photos de Christian parti en éclaireur, préférant arriver en avance pour se remettre du décalage horaire, quitte à prendre des risques avec la nourriture locale qui peut être dangereuse. Ça nous a permis d’avoir des informations de première main et de nous rappeler que nous faisions une course sous peu…

Nicolas a ouvert le bal avec une performance énorme : 6h10 d’effort (43 min de nage, 3h18 de vélo, 01h55 de course + 13 minutes de transitions). Pour nous qui étions à Paris, ça faisait envie car il avait la banane sur toutes les photos et ça avait l’air vraiment sympa mais bon 06h d’effort ça ne s’improvise pas !!!

Les champions du S sont entrés en jeu l’après midi avec un lot de photos de sportifs épanouis et quelques messages sur une natation agitée.

Est alors arrivée, la fameuse nuit de la veille de course, celle ou tu dors toujours bien, surtout quand tu es confiant et que tu es certain de n’avoir rien oublié même les trucs que tu as acheté sans trop savoir à quoi ça sert.

Transport écologique oblige et suite aux désistements familiaux de dernière minute, nous avons maximisé le nombre de véhicule mais nous avons tous réussi à arriver à temps et nous avons trouvé une place pour se garer en à pleine plus de temps qu’il ne faut pour faire le trajet Paris-Deauville.

Après avoir récupéré les dossards et profité de l’ambiance de course, nous nous sommes préparés comme des futurs professionnels avec quand même des doutes sur les emplacements des nombreux autocollants et accessoires à porter (bracelet, puce, …).

Le moment tant attendu est arrivé : le pique nique au soleil ou à l’ombre on vote on hésite et on choisit à l’ombre entre les déjections canines, c’est quand même plus convivial. Les compétiteurs du dimanche avaient tous apporté leur salade de pâtes (modèles et accompagnements au choix mais base pâtes indispensable), personne n’a tenté la nourriture autochtone.

Il a fallu ensuite déposer les affaires à la « transition » : l’endroit ou tu passes du mode nageur au mode cycliste et du mode cycliste au mode coureur. Chacun avait une stratégie hyper préparée et forcément meilleure que les autres mais la sérénité se lisait uniquement sur le visage de Stéphane l’expérimenté.

Nous sommes donc partis pieds nus, notre combinaison, notre crème solaire et notre vaseline sous le bras pour nous échauffer et essayer d’enfiler ces magnifiques combinaisons bien chère (sauf la mienne louée chez Samuel « j’ai tout pour toi et on fait à peu près la même taille, ma combinaison nage très vite »). Après les règlages, ajustements et photos d’usage, nous avons apprécié la présence des triathlètes expérimentés (ceux qui avaient fait la course la veille) à qui nous avons pu remettre ce que nous avions oublié de déposer dans les consignes comme les clés de voitures et autre accessoires peu conseillés pour nager en mer.

On a tout de suite confirmé à l’échauffement les impressions des experts du S : on voit rien, il y a des vagues, on n’arrive pas trop à voir où on va mais il est trop tard pour reculer.

Départ en haut de la plage avec choix de sas possible des plus rapides aux moins rapides. Tactique tout dans la nuance pour L’US Natixis : 2 dans le premier sas et 5 dans le dernier, la confiance dans nos capacités en natation étant … contrastée !

Beaucoup de public, une sono, des poms poms girls, une haie de spectateurs, un speaker d’enfer avec un moment privilégié pour te rassurer quand ton cardio te dis que tu bats à déjà plus de 100 sans bouger : que ceux qui font leur premier triathlon lèvent le bras. Je suis content, on pense à moi, je me signale mais je suis tout seul à lever le bras et les autres autour sont morts de rire :-(.

Comme la mer était basse, nous sommes partis avec environ 200 m à courir avant et après avoir nagé. Ça nous permet d’avoir des temps de natation canon au GPS sur Strava mais ça permet surtout de commencer à nager en étant déjà complètement essoufflé :-(. Les tactiques se sont révélées conformes aux attentes : si tu es devant, tu bois la tasse tout seul, si tu es derrière, tu bois la tasse en groupe et tu prends des baffes de tous tes amis pingouins autour de toi.

Après avoir trouvé la sortie, ne rigolez pas, c’est pas si simple, il faut contourner des bouées, trouver le chemin du retour. Tu reviens sur la plage, encouragé par des centaines de spectateurs dont la team Natixis du samedi qui n’a pas encore trop pris le soleil, n’a pas encore trop bu et a encore de la voix. C’est rassurant et ça booste. Premier indicateur intéressant pour moi, je me suis fait doubler en courant sur la plage à l’aller et au retour, c’est surement parce que je m’économise … ou que je cours moins vite que les autres :-(.

Après une transition ou on est fier d’avoir trouvé son vélo (parmi 900 c’est pas si facile), on a la joie de faire du vélo avec une tri fonction trempée. On nous avait prévenu et j’étais tellement rassuré que j’étais allé faire une reconnaissance avant : il faut monter très vite la côte de Saint Laurent, notre Alpes d’Huez à nous avec la même pente mais aussi le même nombre de spectateurs, la sono, bref tout ce qu’il faut pour te doper et réussir l’exploit de ne pas poser pied à terre !

La suite du parcours est conforme aux attentes, jamais plat, trop souvent avec le vent de face mais c’est super agréable de rouler sur une route fermée, complètement à gauche pour couper les virages. J’ai eu le plaisir du privilège du premier sas de natation, me faire rattraper et déposer par des cyclistes qui avaient tous la même caractéristique : l’âge de mes enfants, des vélos de folie, des jambes rasées et un rythme incroyable. Tu as beau t’y attendre connaissant ton niveau en vélo, c’est quand même difficile à vivre. Après un parcours comme d’habitude en décélération progressive, c’est le retour dans Deauville pour la deuxième transition, celle ou tu espères que tu as bien pensé à mettre les chaussures de running au dessus de la combinaison mouillée et pas en dessous !

C’est parti pour 10 km de course à pied le long de la plage, en partie sur les fameuses planches de Deauville pour 2 tours de 5 km. Déjà bien chaud ou presque cramé, j’opte pour un départ prudent en me disant qu’il sera toujours temps d’accélérer ensuite … ou jamais finalement ! Super accueil et encouragements du public et surtout de la team Natixis déchainée, plus alcoolisée et plus rouge à chaque passage mais toujours au taquet. Comme j’aime bien me faire dépasser, j’ai continué à prendre du plaisir en me demandant si c’était moi qui courait lentement ou si c’était les autres qui couraient vite. J’ai pensé à Nicolas qui avait fait un semi marathon la veille alors que je me demandais comment j’allais finir mon 10 km.

Je suis finalement arrivé, complètement épuisé, ravi que personne ne me prenne en photo dans mon état lamentable du coureur au bout de sa vie. Après une bière, un massage aussi douloureux que réparateur, une douche et encore une autre bière ça allait mieux.

Nous nous sommes tous retrouvés, notre médaille et notre tee shirt de finisher, fier comme de notre première étoile au ski.

Vous nous devez maintenant tous le respect, nous avons terminé un triathlon, c’était un week end super et la seule question qu’on se pose c’est : quand est ce que l’on recommence, car pourquoi être bon dans un seul sport alors que tu peux être nul dans 3 😊


Bravo à toutes et à tous et merci pour ce super week end.

Marc









21 juin 2018

17/06/18 : La Jovacienne


C’’est une nouvelle preuve que l’USN peut se mobiliser, pour ramener plusieurs VTTétistes à une rando, permettant ainsi de former plusieurs groupes sur plusieurs parcours. Preuve également, que le beau temps est maintenant en place dans notre région pour rendre les randos plus agréables. 
Nous partions à 5 sur le parcours du 50km (3 autres sur le parcours du 40km). Le parcours débute en commun par la traversée du parc et du bois de l’école HEC. Très rapidement, les variations en montée, comme en descente s’enchainement et nécessitent de bons mollets et un certain bagage technique. Heureusement, que cela se calme par la suite sur les chemins, champs et routes, pour rallier le bois de Buc. Le temps de reprendre son souffle avant d’attaquer les dénivelles autour du lac du bois de Buc. Ce n’est pas de tout repos, mais les singles sont forts agréables, le terrain très correct suite aux récents orages, et le bois est magnifique en ce moment, à l’approche de l’été. Bien qu’agréable, on trouve que le ravito tarde à arriver (KM23 seulement). Comme d’hab, on retrouve les fameuses Tagada sur cette rando. Et pour ce cru 2018, ils nous ont rajouté les nounours Haribo en couleur. J’avoue que cette fois-ci que je n’étais pas attiré par les gâteaux.  
On relance la machine dans la forêt de Versailles et de Meudon, toujours aussi agréable. C’est surprenant, car nous avons croisé tout le long du parcours, de nombreuses personnes qui ont crevé.. Chaud patate a même donné un coup de pouce pour mettre une mèche dans un pneu Tubeless, à un VTTétiste en détresse. Arrivée au 2ème ravito, nous croisons Greg qui repart comme une fusée pour maintenir son rythme d’enfer dans sa phase de préparation sportive. Nouvelle dégustation de friandises Haribo, pas idéal pour un ravito, mais qu’est ce que c’est bon dans la bouche. A ce ravito, nous croisons également Vincent qui a fait exprès de se tromper pour revenir reprendre les bonbons, et Perrine et Nico sur leur km25/

Sur cette dernière portion de 14km, les pentes s’accentuent à nouveau (il nous reste 200m de D+ à faire sur 14km)… et là, on aperçoit de loin, Vincent debout sur le bord du single, la tête un peu dans les nuages !!! Monsieur est tombé sur une section caillassé et son genou est venu tapé contre un rocher saillant… Vous devinez tout de suite, les dégâts.. plaie ouverte avec écoulement de sang !!! Un petit groupe se forme pour l’aider, appel des organisateurs et des urgences, mais cette partie de la forêt n’est pas facile d’accès. Et, un couple en tandem lui a proposé de l’emmener dernière jusqu’à l’arrivée (on était à moins de 3km de l’arrivée). Le tandem se transforme en ambulance,  et nous tous en accompagnateur ou en ouverture de la voie pour le tandem-ambulance. A l’arrivée, Vincent est accueilli par le brancard des pompiers, direction l’hosto pour les points de suture. Plus de peur que de mal, mais on ne va retrouver Vincent, tout de suite sur un VTT avec son beau maillot vert de l’hosto de Béclère…

A chaque rando, une anecdote…

Nhan




En bonus ..les photos des organisateurs de la Jovacienne ! On est tous souriant, ca devait être au début de la rando....
+ Le tandem qui a remorqué Vincent




11 juin 2018

09/06/18 : La Franck Pineau et le WE à Chemilly


WE à Chemilly sur Serein du 09/06, rassemblant les sections de l’USN Vélo-VTT, l’USN Athlétisme et l’ASCFF Vélo-VTT, un beau petit groupe d’environ 25 personnes, et l’association de plusieurs activités sportives sur les 2 journées : Vélo route, VTT, Trail, Randonnée pédestre, Paddle, … baignade, grande sieste, nombreuses dégustations de Chablis… c’est moins sportif mais cela fait partie du plaisir habituel d’un WE de l’USN, et du réconfort avec l’effort…

Pour ma part, la journée du samedi débute par la rando VTT de la Franck PINEAU (à Auxerre). Nous étions 7 à nous aligner au départ, 75km pour Phil (ASCFF), 60km pour les 5 autres (moi y compris) et 40km pour Vincent. 4 autres personnes, dont Fabienne, ont opté pour une rando Route (100 à 180km).
 
 

C’est la première fois que je participe à une rando où il n’y a pas de portions plates, mais un enchainement constant de montées et de descentes. Effectivement, la région est vallonnée, mais les organisateurs ont accentué le topo, pour nous mettre aucune section plate, hormis le ralliement aux ravitos positionné dans un village. Heureusement, les montées sont peu abruptes et très longues, permettant de rester sur la selle, tout en pédalant tranquillement. Les descentes sont également très longues et surtout très agréable pour reprendre son souffle, car vous devinez que tout de suite après, il y a une nouvelle côte à franchir. Le paysage est magnifique, le parcours traverse les parcelles de vigne, les cultures de cerise (certains, ou surtout certaines d’entre nous n’ont pas hésité à s’arrêter pour déguster ces cerises en plein maturité), les champs de blé et de colza, etc... Mon seul regret, c’est qu’il y a eu que très peu de passage dans la forêt et dans les singles boisés. Phil me rétorque qu’il a trouvé son compte dans les variantes techniques (et optionnelles) du parcours. Malheureusement, j’ai eu un incident technique (mon plateau intermédiaire est trop usé, avec des dents de requin, et donc inutilisable) qui m’a obligé à rester soit sur le petit plateau en montée, soit sur le grand plateau en descente. Avec bonheur, la configuration du parcours (montées et descentes perpétuelles) convenait à mon défaut du plateau intermédiaire, même si cela m’obligeait à changer les vitesses à l’arrière aussi, à chaque fois que je change de plateau, et ce pour éviter un trop grand écart de braquets. Dans ces conditions, je ne me suis donc pas engagé sur les variantes techniques, au risque de rester bloquer suite à ces changements de vitesses fréquentes et aléatoires.

 

Au final, 61km et plus de 1200m de D+. Avec Matthieu, nous avions pratiquement roulé ensemble, Matthieu prend rapidement le devant, à cause de mes ennuis mécaniques. Au 1er ravito, Matthieu repart au moment où j’arrivais. Dans le 2ème tiers, je le rattrape et le dépasse car Matthieu a eu une petite fringale. Et au 2ème ravito, les bons saucissons de la région lui ont remis d’aplomb, et sur les 8 derniers KM, il est repassé devant comme une fusée. Les 8 derniers KM en descente, plus ou moins accentués à certains endroits, fut un pur plaisir sur cette fin de rando, j’ai rarement vu une portion descendante aussi longue…
 


Je ne vous détaille pas les autres moments du WE, qui ne sont pas spécialement dédiés aux vélos… car ce qui s’est passé à Chemilly, reste à Chemilly !!! Toutefois, le trail du dimanche démarre sous un ciel bleu et un grand soleil, mais très vite les nuages arrivent, et le parcours se terminent sous une fine averse. Boucle de 10 ou de 20km, le long de la rivière (Serein), traversé des villages, applaudis et encouragés par les brocanteurs, et poursuite dans les bois et champs. Après l’orange et la pluie diluvienne de la veille au soir, les chemins en dénivelé sont complément ravagés par les écoulements de terre et de pierres. Au final, le groupe a passé un excellent WE et a gardé un mémorable souvenir des divers moments et activités connexes.

Nhan

 

Récit de Matthieu :

La  FP est top. Bien organisée, de nombreuses courses en route de 40 à 200km et vtt de 20 à 75km, les départs sont étalés sur la journée. Pour le vtt sur chaque parcours a de multiple reprise il est possible d opter pour une version simple ou une technique (flèche verte ou rouge) qui rajoutait 200m de dénivelé sur le 60km. Le principe de la FP c'est on descend au max pour remonter pas de plats! Les 8 derniers km très roulant en longue descente. Beaucoup de vigne et de champs de cerisiers, ravito nickel pas de pluie vraiment sympa

06 juin 2018

03/06/18 : Raid des 4 forêts


Encore un super temps pour randonner dans les forêts nordiques (mais de la région parisienne). RDV donné pour le groupe des 4 membres de l’USN, au raid des 4 forêts, reliant Montmorency, l’isle d’Adam, Carnelle et Coye. Le tracé dans ces forêts est excellent, avec un maximum de singles, les montées sont bien étalées et les descentes longues, parfois sinueuses, parfois toutes droites avec des montagnes russes (étrange sensation dans le ventre). Seules les traversés des champs et villages, séparant les forêts sont moins funs, surtout sous le soleil et la chaleur en fin de rando. Mais globalement, le terrain de jeu ne comporte pas de portion trop technique, permettant un roulage constant sur le VTT (j’ai mis une fois le pied à terrain dans une montée raide et serrée), mis à part quelques rares sections marécageuses en raison des fortes pluies de ces derniers jours, où il fallait mieux porter le VTT sur le côté, que d’être embourbé au milieu du gué.

 
Après une dizaine de kilomètre, Patrice R et moi avions perdu Patrice B et Michel. Nous les attendions à 1er ravito mais point de maillots Purple en vue, nous repartions… et par la suite, nous apprenons que Michel a eu une crevaison, mais que celle-ci s’est transformé en une multitude de changement et de réparation de la chambre à air, jusqu’au point où nos 2 compères n’avaient plus de rustiques et chambres à air de rechange. La cause proviendrait (je n’étais pas là pour vérifier leur technique de réparation d’une crevaison) d’un pneu Tubeless trop rigide à remonter, occasionnant de multiples perçages de la chambre à air avec un démonte-pneu inadapté => soit Michel doit passer en Tubeless, soit il change de pneu, … soit il assiste prochainement à notre stage technique d’entretien du VTT, pour apprendre à changer une chambre à air avec les bons outils !!! Durant cette halte technique dans la forêt, nos 2 compères ont été dévorés par les moustiques. C’est peut-être ces derniers qui les ont déconcentrés dans leur travaux de changement de chambre à air. Du coup, Michel a du faire demi-tour par la route, sans prendre de risque de crevaison une nouvelle fois (plus de pièces de rechange).

Le 1er tiers du parcours est roulant, le 2ème tiers plus technique avec des passages dans les marécages (de la région parisienne) et des D+ plus imposants, et enfin un dernier tiers qui redevient roulant et fort agréable pour la récupération. A l’arrivée, 48km au compteur pour plus que 800m de D+, nous retrouvons pour la pause casse-croute Patrice B, Francis et Phil de l’ASCFF qui était parti sur le 80km, 1h30 avant nous.

Nhan

 
 

02/06/18 : Stage de pilotage dans le bois de Verrières


Notre collègue Loic a encadré notre groupe de 7 Vttistes, sur un stage technique de pilotage, dans le bois de Verrières. L’objectif de ce stage était d’apprendre et de découvrir les techniques suivants :


  • Positionnement du pilote et conduite du VTT, dans une descente raide et tortueuse
  • Positionnement du pilote et sélection des braquets, dans une montée progressive avec une finale plus raide
  • Positionnement du pilote et de son VTT, dans les dévers de pente (association entre l’équilibre, le contrôle, les freins et la descente)
  • Savoir rouler très doucement (en même temps, freiner et pédaler)
  • Jeu de celui qui reste le plus longtemps sur son VTT en roulage, dans 15m2 avec 7 VTTistes
  • Passage d’obstacles (racine, tronc, marche), avec les burpees (avant simple, avant puis arrière en synchro, avant/arrière double)
  • Etc…
Les participants ont bien appréciés les explications et conseils de Loic. Maintenant, ils doivent travailler/pratiquer ces techniques sur les tracés de course et rando VTT. Un grand merci à Loic pour son encadrement, les consignes adaptées à chaque participant, et sa leçon technique de pilotage dispensée.
Nhan




 


 


Bravo et super initiative. La prochaine fois que vous revenez vers chez moi, on en profite pour boire un coup, je vous apporte des anti moustiques et je vous fais découvrir quelques spots techniques 😊

Marc