Section VTT

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23 juillet 2019

29/06/19 : WE dans le Vercors (Isère)


Après le succès avec Caminobike dans les Cévennes l’année dernière, nous renouvelons cette année, avec eux, un WE VTT dans le Vercors. RDV pris à Autrans dans leur gîte, le samedi 29/06 pour un WE VTT accompagné et guidé de 3 jours. Cet endroit a été choisi pour son spot exceptionnel dédié aux VTT. Le Vercors est une forteresse calcaire bordée de vertigineuses falaises et de crètes acérées. Mais avant d’arriver en haut, il faut traverser de belles forêts de conifères et des alpages sur plateau verdoyant, et le tout en empruntant des chemins/pistes de ski de fonds, de raquettes et des singles tracés par les mordus locaux du VTT… de fabuleux et charmants sentiers dédiés aux VTT.

Greg le créateur de Caminobike nous accueille et nous héberge dans son gîte, les 10 membres de la section de l’USN VTT. Pierro notre guide VTT accompagne le groupe et donne parfois quelques leçons et conseils techniques de pilotage et de positionnement sur le VTT dans les endroits délicats.

J1 : 33km et 850m de D+. J’ai loué un VTT électrique pour pouvoir suivre mes collègue dans la durée et rester dans le peloton en raison de ma petite forme suite au Challenge trail BPCE du WE précédent. Luc et Laurent ont fait de même. Mise en jambe, par de petites montées et des passages techniques en épingle. Mon VTT électrique Giant Stance avec une batterie Yamaha de 500Wh est stable sur ces roues de 27.5+ (plus large), mais de part son poids (plus de 20kg), j’ai eu un peu de mal à le manier dans les épingles serrées. Par contre le moteur électrique fait beaucoup de bruit, on m’entend arriver de loin ! En roulant au rythme des autres VTT, je n’ai pas eu besoin de puiser dans la batterie, et qui a donc tenu toute la journée sans aucun problème (l’année dernière, dans les Alpes, mon VTT électrique n’a pas tenu la journée de rando... mais je roulais plus vite avec les autres VTT électriques). Mais, le gros inconvénient du VTT électrique est lorsqu’il faut le transporter quand le sentier est encombré (volontairement par le proprio qui ne veut pas laisser passer les VTT dans sa parcelle de bois… cable, barrière, arbre coupé, tronc à travers le sentier, etc…). Ballade tranquille mais tout de même quelques chutes dans les secteurs techniques ou des sorties de route, 2 fois pour Chaud Patate dans le même virage !! On termine cette rando par un rafraichissement au bar du village d’Autrans. Puis, retour au bercail de Caminobike, pour douche, apéro et super diner préparé par notre cuisto Greg.


J2 : 44Km et 1100m de D+. La 2ème journée commence par une très longue et roulante montée jusqu’aux crêtes. Luc tord le derrière arrière de son VTT électrique dont le moteur a du accélérer trop fort subitement, avec une vitesse mal engagée. Pierro a mis quelque temps pour repositionner ce dérailleur arrière. Pendant ce temps-là, Alain déterre les racines de Gentiane pour y gouter… il prépare sa « Suze ».  Ensuite, nous traversons une plaine en alpage, et croisons les troupeaux de vaches broutant tranquillement, avant de trouver une place en sous-bois pour pic-nicquer. Pour le désert, nous avions choisi d’aller déguster la tartre framboise et myrtille des bois préparée par le resto d’altitude. Après ce renfort en calorie, nous attaquons un autre sommet dont la fin est parsemée de marches rocheuses. Un peu de portage pour aller chercher de magnifiques vues panoramiques sur la plaine Grenobloise en haut des crêtes à 1600m. Grand moment d’exaltation, avant de prendre des descentes vertigineuses avec de multiples virages en épingle et des marches à sauter !! Ne pas hésiter à mettre les pieds à terre pour éviter la chute… Patrice et Chaud Patate ont embrassé la terre et les feuillages… Au diner, Greg nous a grassement préparé un gratin de ravioles et saucissons du Vercors.

J3 : 25km et 800m de D+. Dernière journée, temps toujours aussi beau que précédemment mais la température est devenue plus douce (fin de la canicule, qui ne nous a pas trop embêtée grâce aux forêts et à l’altitude). On débute par une longue montée en sous-bois, puis singles montants et descendants. Dernière vue panoramique au col du Pas de la Clé avec une vue plongeante au bord de la falaise. Ensuite, nous abordons une décente d’abord sur un chemin de rochers puis ensuite sur la terre avec des virages surélevés… un vrai single de descente !! Chapeau bas à notre vénérable membre Alain avec son VTT tout rigide ou joliment surnommé Gravel Biker.   

Enfin, retour en voiture à Paris en fin d’aprem. Les 3 jours sont passés très vite, mais avec un peu de recul, on s’aperçoit que plein de belles images et de bons moment ont été gravés dans notre mémoire, pour un souvenir extraordinaire sur le VTT, la région, les sentiers empruntés, mais également pour l’ambiance du groupe, le professionnalisme et l’accueil de Caminobike.

Nhan



















18 juillet 2019

16/06/19 : La Jovacienne


J’avais une devise pour effectuer cette rando : rouler sans chuter. Après 2 mois de chutes en VTT avec plus ou moins de blessures pas très jolies, je m’étais forcé de faire attention au roulage et au pilotage, sans prendre de risque et de vitesse !!.. et pour profiter de cette très belle journée.


Je m’aligne sur le 40km avec Chaud Patate, Virginie et Jérôme… et laisse Nicolas et Patrice roulés devant sur leur 60km. Dès le départ, le passage dans le parc de HEC apporte quelques obstacles tout terrain (montées et descentes). Mais fidèle à ma devise, je reste prudent.  La suite sur le plateau reste roulant, toujours prudent et pas d’excès. Après le deuxième ravito, toujours fidèle à ces bonbons Tagada, le terrain se corse : les montées sont plus longues, plus cassantes et parfois plus brusques. Les singles sont superbes, les descentes sont virevoltantes, mais je reste calme. Enfin, après la ligne d’arrivée, un grand soulagement : je ne suis pas tombé !!!


Comme d’hab avec la présence des stands d’ostéo sur le parc, je fais un checking pour vérifier que mes précédentes chutes n’ont pas trop fait de dégâts. Ouf !! quelques douleurs seulement. A la pause casse-croute, on retrouve nos collègues de l’ASCFF.

Nhan