Le Raid du Fromage Mou est plutôt roulant, bon point pour ceux qui
veulent se remettre aux 2 roues après une logue période de congés (vacances de
Pâques et ponts de début mai) ou gel forcé à cause d’une météo capricieuse
depuis début mai.
Cette fois-ci, le temps était stable sur les 2/3 de notre
parcours, mais la pluie annoncée était bien arrivée à l’heure prévue. La fin de
la rando a alors été humide. Cependant, ceux qui étaient épargnés par la pluie,
en terminant la rando vers 11h, étaient quand même obligés de mouiller les
pieds pour traverser les 3 gués sur le parcours du 48km. Le 1er
gué : traversé d’une rivière, mais il y avait un pont juste à côté,
réservé aux frileux. Le 2ème gué : traversé d’un ruisseau sans
pont, et tout le monde a droit.. les pieds trempés. Le 3ème
gué : traversé d’une rivière avec portage du VTT (car rocher et cailloux
au fond de l’eau), et là Patrice et moi ont dit NON ! Pas de pont dans les
environs, on a du faire un long détour. Et comme à ce moment-là, la pluie
tombait abondamment, on a fini par rejoindre la route pour rentrer à la base
(il restait moins de 5km).
Au final 52km au lieu de 48km prévu, car également le balisage sur
la fin n’était pas optimal. A la base, on a aperçu d’autres VTTétistes
immaculés de boue, alors que Patrice et moi étions certes mouillés mais sans
tâche. On a appris que le dernier tronçon du parcours était très gras, la pluie
a certainement fait apparaitre certaines mares d’eau.
En tout cas, ce qui m’a marqué sur cette rando, c’est mon
télescopage avec un autre VTTétiste. On roulait vite sur un sentier bien droit
(et vite depuis quelques temps, car le tracé est roulant). J’allais doubler mon
collègue, sauf qu’à ce moment-là, il y avait un virage à 90° à gauche. Tous les
2, nous n’avions pas vu les balises de changement de direction. Un 3ème
VTTétiste a crié « à gauche », celui devant moi a tout de suite
braqué son VTT, et moi arrivant à fond sur lui, le choc était inévitable… et la
chute par conséquent pour nous 2. Je m’en sors avec 2 bleus sur le coude et la
hanche gauche… Décidément, je suis abonné aux chutes actuellement. C’est ma
façon de me refaire une nouvelle peau…
Le cadre du parcours n’est pas mauvais. Mais les forêts ne sont
pas grandes, ce qui oblige des traversés de routes et de villages. Un bon
ravito dans le parc du château de Vivier (cf. photo ci-jointe)
Nhan